Un blog mettant en scène les récits épiques d'un représentant de la classe moyenne française agrémenté de billets d'humeur, de bons plans et d'échappées vers des classes moyennes du monde entier...

vendredi 16 décembre 2011

MON B€AU SAPIN

Son prix donne le tournis
Les sapins ne sont pas encore côtés en bourse mais leur prix de vente est cœur des discussions familiales de cette fin d’année 2011. Petit tour d’horizon des conifères.

Plus encore que la voiture, le sapin de Noël est devenu un vrai marqueur social. Pour épater la galerie, seul le célèbre Nordmann a droit de citer. Vendu en pot ou sur croisillons, le petit modèle commence à 25 € pour atteindre des cimes pouvant aller jusqu’à 90 €. L’épicéa est beaucoup plus économique même s’il ressemble rapidement à un squelette de poissons tant ses aiguilles ont tendance à tomber rapidement. Rappelons que ces conifères ont quitté leur sol natal depuis plus d’un mois, sciés par des bûcherons lettons sans papiers. Que ceux qui pensent benoîtement que leur Nordmann en pot sera replanté dans une forêt française après les fêtes se calment ! Un sapin ne survit pas à une température ambiante de 25° et aux assauts répétés de jeunes enfants aux bords de l’hystérie.
Les gros malins du site Comment économiser conseillent de passer par votre comité d’entreprise ou par votre mairie en se groupant avec d’autres familles. Comme si à la veille de Noël vous aviez envie de rameuter tout le voisinage pour résoudre cet épineux problème …
Si vous ne pouvez pas choisir entre le snob et grassouillet Nordmann et l’odorant et ascétique épicéa, il reste toujours le sapin en plastique, moins cher que le vrai et réutilisable à l’envi.

Notre sélection : un épicéa d’environ 1m60 à 14€95 accompagné de sa bûchette à 2€50 chez Casino. Ca sent le sapin et puis on invite personne pour le jour de Noël quand le poids des boules aura tordu les branches desséchées.

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