En plus, la couverture est moche |
Rappelez-vous. Lors d’une précédente campagne électorale on avait parlé du « sentiment de la sécurité » plutôt que de la sécurité. Nos deux érudits, Dominique Goux et Eric Maurin, nous la rejouent en parlant de l’angoisse de la paupérisation plutôt que de la paupérisation. La panne de l’ascenseur social, le déclassement, c’est dans notre tête. C’est une fiction, écrivent les auteurs. Nous sommes juste tenaillés par une vilaine trouille, une « anxiété, la crainte de choir ».
Cet essai contredit les thèses développées par Louis Chauvel dans Les Classe moyennes à la dérive » et vient compléter une longue série d’essais opportunément édités en période d’orgie politique. Ce sera bientôt un phénomène d’édition : Le Chagrin des classes moyennes, Bobos de merde (si, ça existe), On achève bien les classes moyennes et on n’en finit pas d’enrichir les élites (ça existe aussi), La fin des classes moyennes ou l’avènement de la société low cost….
Ce sera bientôt comme les Martine : Les classes moyennes font du ski (épuisé), Les Classes moyennes font leur course chez ED, Les Classes moyennes campent dans le Morvan, …
Pour un compte rendu sur cet ouvrage, vous pouvez consulter l'article paru dans Le Monde du 12 janvier
Pour un compte rendu sur cet ouvrage, vous pouvez consulter l'article paru dans Le Monde du 12 janvier
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