Entre le fort mécontentement de la classe moyenne israélienne et notre rapport aux riches, l’été 2011 a été riche en débats et prises de positions.
Au niveau social, le fait marquant de cet été 2011 est sans conteste la révolte de la classe moyenne israélienne, aussi soudaine qu’intense. Toute la presse a relayé les témoignages de ces professeurs ou de ces médecins qui ne parviennent plus à boucler leurs fins de mois. A lire notamment les articles parus dans L’express, Le Monde et Libération.
Quelques journalistes un peu paresseux ont repris le récit de la saga de la famille Middleton, notamment Le Nouvel Observateur du 4 août. La fascination pour cette famille de la classe moyenne anglaise récemment anoblie ne se dément donc pas. Le parcours, jugé sans faute, de la petite entreprise familiale au mariage royal, a pourtant la saveur fade d’un conte de fées peuplé d’ambitieux. Pour mettre en perspective cette romance britannique, Psychologie Magazine nous interroge sur la fascination exercée par les riches en prenant appui sur la dynastie Bettencourt.
Cette fin d’été a confirmé l’attrait des « nantis » qui nous ont promis, via la presse, de contribuer à relever l’économie du pays. C’est beau comme une promesse de campagne électorale. Pour une approche plus originale des courants sociaux d’aujourd’hui, il fallait se référer au Monde Diplomatique qui a mené une belle enquête sur les verts allemands : « Dans le laboratoire de l’écolo-bourgeoisie ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire