Qui n’a pas un jour rêvé d’abandonner son mode de vie standardisé pour se réfugier dans forêt ? Doppler, roman norvégien raconte comment un digne représentant de la classe moyenne passe à l’acte.
Andreas Doppler était un cadre heureux. Marié, père de deux enfants, disposant d’un bon travail, habitant une belle maison toujours remise au goût du jour, à peine contrarié par les mondanités d’usage, il est le portrait type de l’homme occidental comblé par la vie. Il aura suffi d’une chute à vélo pour qu’il rompe avec son environnement paisible et trouve refuge dans une forêt en lisière de sa ville.
Ce retour aux sources (au sens propre) lui fait alors comprendre qu’il doit cesser de s’appliquer : c’en est fini de la rénovation permanente de sa salle de bains en commandant des mitigeurs complexes ou du carrelage hors de prix. Son nouvel et unique ami est un jeune élan avec lequel il partage sa tente… On retrouve ici l’étrangeté toute nordique d’un Paasalina où la nature est très présente, très stimulante pour l’esprit. Plaisir du décalage pour ce Doppler, conte fantasque qui moque avec finesse l’addition de compromis qui constitue la vie moderne.
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