A priori, rouler à bicyclette n’offre que des avantages. Ecologique, économique, la petite reine semble être l’alliée des classes moyennes. Et pourtant …
En bon citadin, je suis parfaitement incapable de réparer un pneu crevé. Il m’en coûte donc 15 € par réparation dans ma nouvelle boutique de proximité : Au vélo électrique. Et puis, à force de crevaisons, j’ai délaissé mon engin au profit des vélos municipaux. Les beaux jours revenus, je suis revenu voir mon réparateur pour une remise en état. Montant du devis ? 170 € ! Un peu élevée la facture pour un vélo qui a coûté moins de 300 €. J’ai demandé au vendeur - un vrai pro du guidon qui doit se droguer chaque week-end aux dénivelés des gorges du Verdon - si mon vélo était un modèle jetable car il est vraiment loufoque de débourser une telle somme juste pour remplacer une roue voilée et des patins de freins. J’y ai gagné un discours moralisateur sur le mauvais traitement infligé à mon vélo de ville. Attention donc aux attrapes bobos que ce sont ces nouvelles boutiques de luxe que je rebaptiserai volontiers : Au vélo qui se la pète…
Un site sympa vous permettra de mettre les mains dans le cambouis pour réparer par vous même votre cycle : http://velo-reparation.fr. On y trouve même un forum qui permet par exemple de débrider un vélo électrique. Frissons garantis, il fallait y penser !
Dernier conseil, pour équiper les enfants qui n’arrêtent pas de grandir, privilégiez les trocs printaniers et automnales des grandes surfaces de sport comme par exemple le désormais célèbre Trocathlon pour acheter des vélos qui ne durent qu'une saison : http://trocathlon.decathlon.fr/home.php
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