Un blog mettant en scène les récits épiques d'un représentant de la classe moyenne française agrémenté de billets d'humeur, de bons plans et d'échappées vers des classes moyennes du monde entier...

samedi 28 avril 2012

Etes-vous sûrs de ne pas finir dans la soute ?


Réserver des billets d’avion sur Internet peut mettre vos nerfs à vifs. Attention à ne pas vous retrouver avec une valise neuve, une assurance inutile ou une voiture de location…

Nous avons testé le site d’une compagnie aérienne low-cost qui comporte bien des surprises et demande une vigilance de tous les instants. Une fois que vous avez trouvé la bonne case à décocher pour faire comprendre que vous n’êtes pas un ressortissant des Canaries (on veut juste aller en Espagne, on n'a rien fait de mal...), il faudra pouvoir rentrer son numéro de portable en prenant garde de détacher le 6 du 06 dans une case à part. Durée de l'opération : environ 20 minutes, à moins d'être un pro de ce genre de manipulations ésotériques. Une fois cette étape franchie, veillez à décocher la case pour éviter de vous faire livrer à domicile la valise pour environ 80 €.

Mais la grande astuce, la trouvaille la plus vicieuse, consiste à repérer la ligne cachée « pas d’assurance bagage ». Eh bien, cette clause se niche dans un menu déroulant, rangée en dépit du bon sens entre « Latvia » et « Lituania ». Bon courage ! 

Penser ensuite à décocher la location de la voiture et éviter de lire le texte anxiogène de toutes les horreurs guettant le voyageur lorsque vous renoncez à l'assurance. Il faut du courage pour valider cette terrifiante rubrique : « Je suis prêt à courir ce risque ». Tout fonctionne par des phrases négatives forcément stressantes. Cocher, décocher, la tâche est ardue. Alors, êtes-vous prêt à prendre le risque de réserver sur Internet ?

jeudi 19 avril 2012

Dernières places disponibles

Qui ne s’est jamais égaré sur le serveur Internet de la SNCF, cherchant la combinaison magique pour trouver le meilleur prix ?

A peine les vacances d’hiver terminées que pointent déjà les vacances de printemps et que les alertes pour l’été commencent à défiler sur ma boîte mail. Plus vite on réserve, plus bas sera le prix. Pour faire voyager une famille en train, plusieurs techniques existent. Des petits malins semblent avoir débusqué un tarif de groupe qui reste un mystère. J’ai testé l’efficacité de ma carte professionnelle me donnant 50 % de réduction (Abonnement Fréquence Seconde) qui s’est avèrée inefficace pour les IDTGV. Je tente aussi la formule quatre adultes qui m’avait donné parfois un tarif plus avantageux que si j’avais déclaré deux enfants et deux adultes… Et puis, à force d’ouvrir des onglets, je m’égare tandis que les prix les plus doux (bravo au service marketing qui a inventé cette appellation) menacent de disparaître.

Quelle est anxiogène la formule « dernières places disponibles ». Je les ai repérées ces sacrées places, puis égarées et quand je relance la recherche, elles ont disparu car c’est moi qui les ai réservées. Je me concurrence moi-même ! Et puis, en général ces places tant convoitées ne peuvent pas faire l’objet d’option : il faut commander maintenant. Un petit tour sur la solvabilité de mon compte et de retour sur le site de la SNCF, je constate que les places ont disparu. Au final, après deux heures courbé sur mon clavier, j’ai calé une vague option qui me conduit à prendre ses merveilleuses places en première classe, à quelques euros près de la seconde place, histoire de me consoler d’avoir perdu pour toujours ses énigmatiques « dernières places ».